segunda-feira, 17 de abril de 2017

The Brothers’ Conquest of a Village

By Renan

I’m Renan, a 13 years old student from the secondary school in Brazil. I wrote the text below, it’s a short story about a medieval war. It’s based on video games and TV series.

I was with my two Brothers, Thorik and Ragnar; we are from a village in Europe that had been in war for some time, and taking it in account we decided to invite the best warriors of the region to join our clan; so we were going to call them.

My brother Thorik wanted to call the members of the red desert, in south, and Ragnar was just thinking about Thorik decision, but I’d like to call the members from the west, called night warriors.

“The red desert is dismantling they will not exist in question of years, said Thorik, if we invite the warriors together with them we will be a great arm…”

“They are dismantling because the night warriors smashed them!,” said Ragnar.

“Ok, but how much of them you think would like to come to our clan?”

“All of them will join us.”

“Ok, you convinced me, let’s invite them,” said Thorik.

“Ok, so let’s just talk with our brother Ragnar to see what he will like to do, if he agree.”

So, we went to talk with Ragnar to know if he would agree with that. And at this point I would start to work in my plan to assume the throne of our future kingdom, and make myself a king.

“Hey, Barik the red desert are here,” said Ragnar

“Ok, let’s tell them our plan to attack our big village,” I said.

So, they started to discuss about the plan to attack the village, and at the end all of them made an agreement. The day of the invasion, we talked about how we would split our reign, and divide it in three. So, we invaded the village and it was a pogrom, for the village was without guards and we took this advantage.

So my brother Ragnar united a part of them to attack Thorik and me. This day, Barik was murdered by Ragnar’s warrior; I pick up the sword of my enemy and cut up his head as a revenge. The war was declared.

I was so tired this day that I would not fight for months. I’d better be in my bed resting for the future fight against Ragnar.

After months…

“I have just 1/3 of all the red desert members, I probably will lose. To avoid this, we will set a trap to their warriors,” I said

“There will be three groups of warriors, one will be after the mountains, another in the border of the forest, and the last one, with a half of ours members, will attack in the center to cause dispersion. And when they two groups were dispersed we will smash them by the back or the side,” I said.

So it was done, I go to the center with the most big group, I and my brother Ragnar discuss with a messenger and the battle was in the place where it was supposed to be, my plain occurred perfectly.

In the war, we smashed them. They go right into the trap and our very little clan won, I fight with Ragnar in the end of the war and I won; now I am the king.


quarta-feira, 12 de abril de 2017

Le cafard et moi

Par Nicolas Pelicioni


Il y a quelque temps, j’avais un groupe de lectures pour étudier James Joyce. Un soir, on discutait de l’« épiphanie », mot théologique qui, chez Joyce, signifie une intuition très particulière que quelqu’un a sur quelque chose — une révélation ! Aujourd’hui je comprends très bien, mais à ce moment-là, ce n’était pas facile.

Comme c’est courant dans ces groupes de lecture, après une heure d’étude, on commence à discuter d’autre chose. Cette fois, nous avons commencé à discuter des animaux et de la cruauté humaine. Ce n’était pas grand chose, mais une de mes amies nous a dit qu’elle ne tue pas, même pas les cafards. Quand elle voit un cafard, elle le ramasse avec une serviette et le libère dans la rue.

On protestait parce que le cafard n’est pas un animal, c’est un insecte laid, inutile et sale ! « Tu utilises une serviette jetable, j’espère ?” lui a demandé quelqu’un — elle ne répondit pas. De ce fait, on a considéré que ça serait mieux de retourner à James Joyce.

Après les lectures, nous nous disions « au revoir » et après un ou deux jours j’ai complètement oublié l’histoire du cafard. Pas complètement, mais suffisamment, parce que quelque fois j’ai besoin de me réveiller au milieu de la nuit pour aller aux toilettes. Comme j’ai des insomnies, je n’aime pas quitter mon lit, mais ce sont des choses que nous ne choisissons pas, alors il ne me reste plus qu’à y aller. Imaginez, je suis en caleçon et tricot de corps, avec des tongs et complètement somnolent. Je me mets devant les W.-C. et, quand je commence à uriner, je vois un cafard qui arrive.

Pourquoi un cafard est arrivé ? Mon amie le ramasserait avec une serviette et le libèrerait dans la rue (à deux heures du matin ?) Il ne sait pas que je le tuerai ? C’est un insecte très stupide ! Je ne me dépêche pas. J’urine et après j’enlève une de mes tongs pour le tuer. Il commence à courir, mais pas au hasard : il sait parfaitement ce qu’il se passe. Il sait que j’ai l’intention de le tuer.

Le cafard court exactement à la jointure du mur et du sol. Après, il court jusqu’à l’angle de quatre-vingt-dix degré formé par les deux murs qui se rejoignent! Et, dans ce point ma tong ne peut pas l’atteindre. Maudit insecte ! Comme je l’ai dit précédemment, je souffre d’insomnie et, probablement, après toute cette activité je ne dormirai plus.

Voyons... il me faut un balai — j’en ai un dans les toilettes ! Avant que j’attrape le balai, le cafard fait une chose entièrement inattendue : il m’attaque ! Il court en direction de mes pieds, et comme ma tong est dans ma main je ne peux pas marcher sur lui. Cette attaque est rapide et peu efficace puisque le cafard ne m’atteint pas, il a simplement changé de place, d’un coin des toilettes à un autre.

Ça suffit ! Je comprends que j’ai perdu toute ma nuit à cause de cet insecte. J’attrape le balai, je me prépare à le tuer et, tout à coup, je ressens le sentiment d’« épiphanie », de James Joyce ! Je vois que le cafard a peur de moi et que le pauvre lutte pour sa vie comme je lutterais pour la mienne ! Pour moi, il représente quelque chose de dégoûtant, pour lui, je suis sa propre mort.

Il est au coin du mur, complètement immobile. J’ai le balai dans les mains et j’ai l’impression d’être un monstre et un lâche. C’est alors que je me mets à réfléchir devant le cafard, peut-être que je comprenais mon amie !

C’est vrai que, comme tous les être humains, j’occupe beaucoup d’espace. Dans cet espace que j’appelle maison il ne doit y avoir que moi, aucun autre être n’est le bienvenu — ni le cafard, ni la termite, ni l’araignée, ni le moustique, ni le scorpion, ni le pigeon, ni la souris, ni le jaguar... Peut-être un chien, peut-être un chat ; mais, habituellement, chez nous aucun autre être n’est le bienvenu !

Le cafard m’attend. Je ne le tuerai pas... Je l’imagine dans mon lit, marchant sur moi avec ses six pattes. J’imagine qu’il a des amis et que ma maison serait connue dans le quartier comme la maison des cafards. C’est juste, c’est une question esthétique : tuer les cafard et sauver les abeilles ?

Le cafard m’attend encore... Non, je ne suis pas fou ! Je le tue et il n’y a pas besoin que mon amie sache que je suis un tueur de cafards... À vrai dire, je ne crois pas qu’un jour on va faire disparaître ce maudit insecte.